27 mars 2025

[Séries] Yellowstone et 1883 (et moi et moi et moi)

 


J’avais commencé à regarder Yellowstone sur Netflix il y a quelques mois. J’avais trouvé cela tellement chiant que je n’avais pas fini le premier épisode. Il faut dire que ces grandes sagas de ces familles riches et américaines ne sont pas pour moi. Des histoires de cul à la con, un culte de la famille, un autre des riches avec du personnel (mais sans famille…) dévoué et avec des batailles d’hommes d’affaire et de politiciens véreux, souvent via des avocats… Tout cela est bien gonflant ! Dans ce domaine, seuls les « romans historiques » sont admissibles.

Là, le héros, le patriarche, est propriétaire du plus grand ranch du Montana (à moins qu’il s’agisse des Etats-Unis, du monde ou de l’univers) où il pratique l’élevage de bovins éduqués en plein air grâce à des chevaux bien montés par des cowboys (je ne sais pas s’ils sont bien montés, eux) qui n’hésitent pas à se battre ou à révolvérisé des méchants… Au moins, elles mettent du piquant, ces scènes de vague violence où l’on se demande si des mômes ne vont pas être génocidés par erreur.

Cette histoire est complétée par des indiens qui valent mieux que deux tu l’auras dument vêtus en costumes de notre époque et bien de chez nous pour revendiquer leurs terres ancestrales volées par la famille du méchant patriarche et le retour aux traditions d’antan voire aux pléonasmes. Les entreprises financières cotées en bourse veulent également récupérer les terres pour faire un aéroport, des pistes de ski, des casinos et plein de jolies choses qui permettront, l’honneur est sauf, de créer 5000 emplois. Des alliances de circonstances sont créées entre les uns et les autres au point qu’on ne sait plus qui est copain avec lui mais tant pis.

Et dans la famille unie dont un des fils est avocat et la fille femme d’affaires incompréhensibles et ils ne peuvent pas se blairer tandis que le fils veut devenir cowboy mais ne supporte pas l’idée de fortune familiale.

De toute manière, je peux spoiler n’importe quoi vu les méandres des scénarios qui nous font se demander si les auteurs n’ont pas abusé du bourbon.

 


Mais, si je peux en dire autant, c’est bien évidemment parce que j’en ai vu plus que la première moitié du premier épisode. Pour tout avouer, je crois bien que je viens de commencer la quatrième saison.

C’était une grosse paire de semaine : j’allume ma télé et constate qu’une nouvelle série est disponible 1883. Ca se passe dans le grand ouest américain à la fin de l’avant-dernier siècle. C’était donc un western que je me suis dit et j’ai donc décidé de le regarder. Je dois avouer que le début m’a bien plus (pas la séquence pré-générique qui perturbe un peu) et que la suite ne pas trop énervé même si parfois un peu trop gnangnan.

Des belles batailles à coup de fusils et de révolvers, des belles chevauchées, des indiens, des cowbows, une caravane de « migrants »…

1883 est en fait un préquel de Yellowstone. Elle raconte comment les ancêtres du patriarche sont arrivés dans ce coin du Montana. Il y a une autre préquel, d’ailleurs, qui se passe à l’époque de la prohibition mais il n’est pas disponible dans mes abonnements sur ma télé plate.

Je conseille donc à mes honorables lecteurs de regarder 1883 (je ne déconseille pas Yellowstone : c’est une série à succès ce qui veut dire qu’elle plait à beaucoup…).

 


Hier, je suis revenu en Bretagne après 10 jours d’absence. J’ai repris Yellowstone en arrivant, histoire de me décontracter avant d’aller au bistro de reprendre le boulot. J’ai abandonné pour aller bosser, tant ça m’a gonflé ! Le soir, quand même, je m’y suis remis et j’ai réussi à rentrer dedans…

Il y a un truc qui m’avait marqué lors des tous premiers épisodes. Le rôle du patriarche est tenu par Kevin Costner et c’est une raison valable pour regarder la série. C’est tout de même un sacré acteur même s’il n’en fait pas toujours trop. La dernière fois où j’ai parlé d’une série, elle était avec Robert De Niro et, sa seule présence, presque sa seule tête, suffisait à donner envie de la regarder.

Comme quoi, les acteurs célèbres ont du bon (et ne sont pas célèbres pour rien).

 

Cela étant, sous certains angles de vue, Costner ressemble assez à Bayrou. C’est déroutant, même si l'acteur est moins gros et plus frais.

22 mars 2025

[Geek] Sécurité des moyens informatiques professionnels : quel bordel !

 


Je gueule souvent contre les mesures de sécurité autour des moyens informatiques notamment autour de la gestion des mots de passe pour accéder aux différentes applications. Ils sont nécessairement complexes (assez longs, des chiffres, des lettres, des caractères spéciaux), ils doivent être différents entre les applications, être changés périodiquement… Le résultat est bien évidemment qu’on est souvent obligés de les noter et d’avoir une « base commune » (j’ai vu celui d’un de mes collègues, avant-hier : c’est son prénom !). Comme il faut les changer, on les complète avec un nombre qu’on incrémente à chaque fois qu’on nous le demande… Si on les note, c’est généralement dans un fichier vaguement caché sur nos ordinateurs parce que, avec le télétravail, on ne peut tout de même pas le faire sur des papiers. En cas de vol des ordinateurs, le voleur aurait trop de facilité à y accéder (pour ma part, je m’assure que le mot de passe pour ouvrir une session sur mon poste n’est noté nulle part, que ce fichier n’est pas dans mon iPhone et ne circule dans aucun moyen informatique qui n’est propre à l’entreprise).

Notons, en préambule, que si je ronchonne, ça ne m’empêche pas de comprendre les enjeux et d’être prudent. Tout en faisant profil bas. C’est tout de même un type qui s’est fait voler son ordinateur professionnel dans un bistro il y a quelques semaines qui écrit ce billet de blog !

Notons à ce sujet que le problème n’est pas tant de se faire voler son ordinateur portable (au fond, tout le monde peut être cambriolé chez lui ou agressé dans la rue) mais de le trimbaler au bistro (ou dans tout autre endroit où il n’a pas de raison d’être). J’aurais dû rentrer chez moi, le ranger avant d’aller au bistro. Mais ce dernier est sur ma route et, de toute manière, on ne va pas empêcher les salariés d’allers à des afterwork, de faire leurs courses en rentrant chez eux et j’en passe.

 

Pour faire face à ces difficultés liées à la multiplicité des mots de passe, il existe différentes solutions sur lesquelles je ne vais pas m’attarder comme la mémorisation des mots de passe par les navigateurs, ou des applications comme KeePass. Elles ont leurs avantages et, malheureusement, leurs défauts (si mes collègues utilisent souvent KeePass, par exemple, j’ai une certaine réticence à l’utilisation de certains logiciels – c’est pas mon truc même si je manipule très bien certains outils – surtout quand ils touchent à la sécurité et ne sont pas fournis par l’entreprise).

Le mieux est « la fédération d’identité » (SSO…) : une fois que tu es connecté à ton poste de travail, tu peux avoir accès à toutes les applications pour lesquelles tu es habilité (malheureusement, cela ne peut fonctionner qu’avec celles parfaitement intégrées au SI de l’entreprise). Cela résout la plupart des cas mais il reste en reste tout de même un certain nombre. Il y a aussi la solution d’avoir une « double authentification » avec un smartphone où l’on t’envoie un code que tu dois saisir pour te connecter, ou, mieux, une application comme Microsoft Authenticator sur ton smartphone où le SI de ton employeur peut contacter pour que tu puisses y saisir un code. 

 


Dans ma boite, j’ai depuis peu, un nouvel ordinateur professionnel qui a un système simple pour démarrer et donc te donner les accès à toutes mes applications. Il y a la reconnaissance faciale, avec la caméra du portable, et la vérification par Bluetooth de la proximité de ton smartphone personnel. Il y a ainsi des journées entières où je n’ai aucun code à saisir…

Sauf que la reconnaissance faciale ne fonctionne pas quand je reçois le soleil par le côté. Or, mes trois principaux lieux de travail (le bureau, mes résidences en Bretagne et à Paris) ont la même orientation. Si on n’arrive pas à s’en sortir en changeant de position, en faisant de l’ombre ou autre, il faut saisir un code PIN (ce qui est déjà plus simple qu’un mot de passe).

 

Par ailleurs, jeudi, j’ai installé ma messagerie professionnelle (et mon Teams) dans mon iPhone (je l’avais déjà il y a quelques temps mais cela ne fonctionnait plus depuis, en gros, la disponibilité de mon nouveau PC – les deux événements n’étant pas totalement liés). C’est bien pratique d’autant que c’est la reconnaissance faciale de l’iPhone qui permet d’y accéder (alors que, avant, il fallait que je saisisse un autre code PIN).

Ce qui est pratique, surtout, c’est de pouvoir consulter ses mails pendant la sieste sans être obligé de déplacer le portable.

 

Parmi les éléments de sécurisation, il me faut en citer un autre : le VPN, ce fameux machin qui nous permet de nous connecter aux serveurs de l’entreprise quand on est en télétravail (c’est-à-dire qu’on n’est pas connecté directement sur le réseau de la boite).

Parfois, suite à un problème technique, il se désactive. Il faut alors que le relancer « à la main » ce qui nécessite de temps en temps une authentification supplémentaire. Il affiche un code à l’écran et envoie une notification à Authenticator sur le smartphone pour que tu puisses saisir un code affiché à l’écran.

Tout cela (à part les problèmes techniques dont je parlais) est extrêmement satisfaisant, améliore la sécurité des systèmes et fini par simplifier la vie des utilisateurs (si j’ai du mal avec KeePass, je vous assure que tout le reste m’est entré facilement dans le crâne, contrairement à beaucoup de mes collègues qui se mélangent allègrement les pinceaux).

 


Sauf que, je ne travaille pas qu’avec les applications de l’entreprise et là, ça se complique. Un peu seulement. Et tout n’est pas simple : pour « enrôler » son smartphone et la messagerie, ça prend 45 minutes et il vaut mieux avoir fait un doctorat en informatique, d’autant que le mode d’emploi n’est pas toujours très fiable. Je vous assure que, pour le mien, il a fallu qu’on se mette à deux pour suivre la procédure. Mon collègue, très bon, connait bien ces bazars et j’ai un certain bon sens…

 

Et il y a les bugs. Hier matin, j’ai perdu le VPN. Je travaillais normalement puis, subitement, je n’arrivais plus à échanger des informations, je ne recevais plus mes mails… Je donne un brin d’explications techniques : en enrôlant mon iPhone pour la messagerie, avec Authenticator, j’ai perdu l’enrôlement du VPN. Je ne sais pas pourquoi.

Toujours est-il qu’après avoir tenté les manipulations habituelles : reconnexion du Wifi, redémarrage de l’ordinateur, appel de quelques collègues pour avoir leur avis, j’ai commencé à me poser des questions. Sans compter que la réparation ne pourrait pas venir toute seule (ce n’est pas un incident habituel) et que, pour travailler, il allait falloir que je retourne au bureau (une heure de route), sans compte que ça remettait en cause ma possibilité de faire mon prochain séjour en Bretagne.

Je me suis résigné à appeler le service ad hoc de l’entreprise. L’opératrice m’a alors fait faire quelques manipulations, relevé des identifiants (celui du PC, l’adresse IP…). Elle a fini par me retrouver dans son système.

« Ah mais Monsieur Jégou, vous n’avez jamais été autorisé par le système à vous connecter. »

« Mais si ! J’y étais encore ce matin, moins d’une heure avant de vous avoir contacter. »

« Ce n’est pas possible. »

Heu…

« Bon, que dois-je faire ? »

« Il faut que vous contactiez votre manager pour qu’il fasse la demande officiellement. »

« OK, je vous remercie madame, bonne journée ».

 


J’ai appelé mon manager qui n’avait jamais entendu parler de cette démarche mais il m’a assuré qu’il allait s’en occuper.

C’est alors que j’ai été contacté par un collègue qui avait eu une idée. Il me fait faire quelques manipulations qui n’aboutissent pas puis, il me dit, de recommencer la connexion. A un moment, la machine me demande de choisir mon compte entre « nicolas.jegou@entreprise.fr » et « autre compte ». Il me dit de choisir « autre compte » et de saisir, alors « nicolas.jegou@entreprise.fr ». C’est pareil, je lui fais remarquer. Il me dit « oui mais fais le ».

Moins de dix secondes après, j’étais connecté.

 

 

08 mars 2025

[Séries] Zéro Day

 


Il y a belle lurette que je ne fais plus de billet de blog à chaque série que je regarde et je ne vois pas en quoi les quelques lignes que je pourrais pondre vous inciteraient, ou pas, à regarder une fiction telle que Zero Day qui connaît un grand succès actuellement ce qui est le gage, non pas d’une grande qualité, mais qu’elle plait à un large éventail de gens. Pourquoi pas vous ?

Je note tout de même qu’il est assez difficile d’accrocher au premier épisode et que l’intérêt vient progressivement. Un sondage auprès de proches montre que je ne suis pas le seul à avoir cette impression. En outre, je crois que je me suis lassé des histoires « d’espionnage » proche des couloirs de la maison blanche alors que j’adore celles liées à la politique (la dernière que j’avais vu est Designated Survivor).

 

Une des raisons qui pourrait me pousser à faire de la publicité pour Zero Day est la présence de Robert De Niro dans le rôle principal. Je ne vais pas parler de ses qualités d’acteur : le garçon a tout de même une certaine expérience…

Je veux parler de sa tête ! De sa trogne, de sa tronche qui, dès qu’elle apparait à l’écran, le crève et nous fait sentir le personnage incroyable, sans doute parce que nos esprits sont pleins de ses films, on imagine le parrain, par exemple…

Il est tout simplement beau. Certaines images, furtives ou pas, des gros plans quand il rêve, quand il fait un discours… sont exceptionnelles. On retrouve ce sentiment avec très peu d’acteurs.

 

A part ça, c’est chez Netflix. C’est donc un peu woke. Dans mon esprit ce n’est pas une insulte. On retrouve beaucoup de débats sur ce mot dans les réseaux sociaux. Oui, c’est sorti par l’extrême droite pour décrédibiliser des combats politiques assez justes et visant des opprimés ou des minorités. Je m’en suis un peu exprimé dans mon blog, certaines luttent rendent secondaires les attentes de majorités de citoyens et cela m’énerve.

Alors je vais faire simple. Dans Zero Day, la président des Etats-Unis est une femme noire. Les associations féministes devraient être ravies (et je ne veux pas me les foutre à dos un 8 mars) tout comme celles de défenses des racisés.

Mais ce n’est tout simplement pas crédible. Outre le fait que les dernières présidentielles, là-bas, et ce qui se passe dans le monde maintenant (on est nombreux à avoir regretté que la femme noire n’ait pas été élue…) montrent que cela aurait été une bonne idée (et on regrette d’autant plus)…

 

Heureusement qu’il y a la tête de De Niro !

05 mars 2025

Du bistro aux urgences...

 


Rassurez-vous, il y a plus de peur que de mal. Je ne suis pas très fier de ce volet de mes aventures mais je suppose que les copains de Loudéac me demanderont des explications au sujet des 10 points de suture qui jonchent mon cuir chevelu. Alors autant le raconter ici surtout qu’il est d’usage que je fasse un rapport précis de mes déboires médicaux à la proche famille.

A l’issue, vous aurez le droit de me traiter de con…

 

Figurez-vous qu’hier soir, je suis tombé d’un tabouret de la Comète et que ma tête a heurté la porte qui mène à la terrasse couverte. Mon crane est heureusement plus solide que les carreaux et j’espère que le patron est bien assuré (sinon, il serait la moindre des choses que je finance les travaux quitte à me renseigner auprès de ma propre assurance mais, à ce stade, on s’en fout).

J’ignore ce qui s’est passé. Je n’étais pas spécialement saoul. Je suppose que je me suis endormi et que je suis tombé pendant mon sommeil… Je me suis « réveillé » entouré du personnel et d’un vétérinaire (oui… on ne peut pas toujours avoir un médecin urgentiste parmi les clients) qui ont choisi d’appeler les pompiers.

Ils m’engueulaient parce que je ne voulais évidemment rien entendre mais quand les  « soldats du feu » sont arrivés, je n’ai pas pu me défiler. Ils m’ont fait un bandage et mon amené aux urgences de Bicêtre. Je suis sorti cinq ou six heures après (et comme la batterie de mon iPhone était presque vide et que j’avais laissé ma sacoche avec la batterie de secours au bistro, je n’ai pas pu l’utiliser et je me suis fait chier comme un rat mort).

 

Je suis un habitué des hôpitaux, n’est-ce pas ? Mais la durée d’attente de la « prochaine action » (la visite d’un interne, celui des brancardiers pour aller au scanner, la visite d’un nouveau médecin pour terminer les soins…) sont exagérément longs… Par exemple, une fois que vous avez passé le scanner, vous savez qu’il ne faudra que quelques minutes au toubib pour étudier les images. Attendre une heure est abominable quand vous êtes déjà sur place depuis quatre… Je suppose que ces braves gens sont très occupés…

Pourtant, il me semblait qu’il y avait assez peu de monde mais le toubib m’a confirmé qu’ils dépassaient des records d’activité, c’est étrange.

 

Bref… Un scanner plus tard et dix points de suture, j’ai pu ma barrer mais il a fallu que je signe une décharge (à cause de mes anticoagulants, j’ai beaucoup saigné et ils voulaient me garder en observation).

Un taxi m’a déposé à la maison vers 4h30 ! Le chauffeur n’avait pas trouvé les urgences de l’hôpital et il a fallu que je lui explique la route jusque qu’à la maison car il ne voulait pas utiliser son GPS (je rappelle que tous ces confrères disent l’adresse dans le micro de leur portable et que tout est automatique ensuite)… Ca n’arrive qu’à moi ?

J’ai réussi à m’endormir vers cinq heures et j’étais debout à six, fidèle à mon habitude de faire des insomnies sans raison valable… En l’occurrence, j’ai, aujourd’hui, une journée un peu compliquée (une réunion à 9h30 et une autre à 10h30, la nécessité de partir une heure plus tard pour rejoint Montparnasse et rentrer en Bretagne. Entre temps, il fallait que je récupère ma sacoche à la Comète, que je mette en route mon nouvel ordinateur de bureau (je l’ai depuis quelques semaines mais ne l’avais jamais utilisé en dehors du bureau et donc de la liaison sécurisée). J’avais peur d’un grain se sable qui vienne tout compromettre (et de tomber en rade d’iPhone vu que ma deuxième batterie de secours, qui reste toujours à la maison, n’était pas dans une grande forme)…

Pour supprimer tout stress (et donc récupérer le sommeil), il aurait suffi que je pose ma demi-journée de congés pour ce matin et que je décale mon trajet vers Loudéac de 24 heures mais c’est plus fort que moi…

 

En me couchant, j’avais eu le réflexe de mettre une serviette blanche sous ma tête. Je ne pouvais pas trop bouger à cause des lanières du masque de l’appareil contre l’apnée du sommeil qui passaient sur la cicatrice… Il n’y avait aucune trace de sang et j’ai réussi à enlever le pansement ce qui m’évitera de passer pour un fou dans le train. Il faudra par contre que je mette la capuche de mon manteau pour cacher d’une part les taches de sang à l’intérieur et d’autre part la dizaine d’agrafes.

Même pas eu mal !

 

 

24 février 2025

Et mon uc, c'est du poulet ?



J’ai failli rentrer dans une colère noire en entrant à la cantine, ce midi, et en voyant qu’il y avait du poulet au menu. Ce n’est pas que je n’aime pas le poulet, c’est qu’on en mange bien trop souvent, généralement de qualité médiocre, avec la peau qu’on n’arrive plus à différencier du gras, les os qui se cassent dès qu’on essaie de couper un beau morceau, d’une fadeur pire que des fesses pales et maigres. Où sont les poulets rôtis de nos enfances, que l’on mangeait avec des bonnes frites les dimanche midi ? Ou les poulets basquaise préparés avec amour par des parents aimants ?

Je ne dis pas qu’on ne trouve pas de bons poulets dans les marchés et les magasins divers aimablement mis à notre disposition par des commerçants vénaux mais, tout d’abord, qu’il faut chercher de plus en plus. La ménagère attentionnée ne doit pas oublier, non plus, qu’on se retrouve obligés d’en manger de médiocres à la cantine et, surtout au restaurant, y compris quand ils se glissent insidieusement dans des plats tels que des paellas et des couscous, sans compter les ignoble pilons qui sont maintenant sortis des KFC pour déboucher dans nos assiettes de tous les jours parce qu’un intendant quelconque s’est imaginé qu’on aimait cela ou, pire, quand il a décidé de nous le servir haché sous la forme d’un « kitchen burger » !

 


Toute colère mise à part, et même si le fait que je trouve beaucoup de poulet sous mes mâchoires en écumants les réfectoires et les bistros de banlieue, on apprend dans la presse que « la volaille est devenue la viande la plus consommée en 2024 en France. »  « Les Français adorent le poulet, au point que la volaille est devenue la viande la plus consommée en 2024 en France. » Lire une confirmation dans le journal n’est pas inutile mais cela confirme surtout le sentiment que j’avais, même si la méchanceté ne me fait jamais taire : mes concitoyens sont des idiots qui mangent n’importe quoi, ce qui poussent les restaurateurs de tous types a foutre ces ignobles volatiles dans nos assiettes plusieurs fois par semaine, généralement sous les formes insensées dont j’ai déjà parlé (je n’ai rien contre le poulet dans la paella ou le couscous mais admettez qu’on en trouve rarement de bon ce qui me pousse à ne jamais commander de tels plats avec des morceaux de ces canards de seconde zone).

Notez qu’il m’arrive d’acheter du poulet pour ma propre consommation mais uniquement sous la forme de « blancs » et que je prends soin de les cuisiner avec des machins qui ont du goût comme des épices exotiques sans en brider la quantité. D’ailleurs, quand mes aïeux proches me préparaient du poulet rôti (je ne vais pas en acheter pour moi tout seul), il lui collait du romarin et du beurre dans le cul, et hop ! Maintenant, on ne trouve plus une recette de poulet rôti sans un maximum d’épice, un malaxage en bon et due forme dans la moutarde ou j’en passe.

 

 


On apprend par ailleurs dans l’article que je cite que la France ne produit pas assez de poulet voire en importe plus de la moitié de sa consommation ce qui est mauvais pour nos paysans et notre balance commerciale. En outre, sans vouloir vexer ceux qui font des efforts pour élever des bonnes volailles, la plupart de notre production est industrielle, dans des conditions d’élevage ignobles pour ces pauvres bestioles. Voir ces usines à bouffe ne donne pas envie de manger alors que des mignons agneaux de quelques semaines, en route pour l’abattage donnent envie !

Je ne voudrais pas dénoncer qui que ce soit, mais je me demande si cet engouement pour les poulets ne vient pas d’un recul d’une autre viande blanche, le porc, qui est quand même meilleur (même si on ne peut pas dire si on préfère notre père ou notre mère) mais refusé par quelques populations participant au grand remplacement (par exemple). De fait, dans les cantines ou les restaurants, on trouve de moins en moins de bons morceaux de cochon « simples » comme des rôtis, de la longe, de l’échine, voire de simples jambons comme nous cuisinions dans nos cuisines rurales et que tous les imbéciles mangent maintenant de la choucroute comme un plat exotique !

 


A la décharge du poulet, dans un moment d’égarement, quitte à le comparer abusivement au port, sachez, mesdames, messieurs, qu’on en fait de très bonnes rillettes. Mais ce n’est pas la question. On ne va pas tout de même pas manger des rillettes de poulet en plat du jour au restaurant interentreprises ! Je disais ça uniquement pour prouver mon objectivité.

 

Bah ! Continuez à acheter du poulet en prétextant que vous, vous en acheter du bon, du de Bresse, du label rouge, du d’un commissariat du seizième arrondissement : vous ne me convaincrez pas. Ma hantise est le poulet qu’on me pousse à manger quand je n’ai pas envie. Il y en a bien trop souvent. 

14 février 2025

[Séries] Entrevias - Saison 4 [ou la connerie de la presse]

 


La saison 4 de Entrevias vient de sortir ! C’est assurément une des meilleures séries que l’on a pu voir chez les gens de Netflix et vous n’auriez évidemment pas tort de vous précipiter sur cette dernière partie et vous ne serez pas déçus. Elle est à la hauteur même si je trouve « l’ambiance » un peu différente vu qu’elle ne peut plus être centrée sur Irène, assassinée à la fin de la troisième !

Je commence donc par ça et j’ai un peu spoilé mais rappelez-vous la dernière saison. Irène a été abattue et nous nous demandions tous si un miracle aurait pu la sauver d’autant qu’une nouvelle saison été annoncée…

D’ailleurs, toute la presse qui n’a rien à dire, laissait ouvert le suspens et nous donnait un large espoir ! Série après série, je suis subjugué par ces andouilles journalistiques qui nous pondent des articles pleins de vide : soit ils ne savent rien, soit pour dire quelque chose, il faudrait « en raconter un peu plus » et donc, en fin de compte, tuer le suspens, être détestés par les lecteurs et bannis par les producteurs !

 

Prenez ce qu’on dit sur la saison 5 d’Entrevias. Google est votre ami et on dit surtout qu’elle n’aura pas lieu. Moi qui ai vu la saison 4, je peux indiquer la raison. Mais que nous dit la presse ? Comme ici, tiens ! « Succès incontestable sur Netflix, Entrevías ne connaîtra pourtant pas de saison 5. Une décision justifiée par José Coronado, l’interprète de Tirso, qui a expliqué les raisons de cet arrêt. » Il dit : « Cette saison est celle de la rédemption. Chaque personnage aura une conclusion, d’une façon ou d’une autre. Je pense que c’était le bon moment pour s’arrêter. »

Je peux vous assurer que c’est complètement con et vous pourrez le confirmer après visionnage…

Les journalistes sont des imbéciles quand ils sont spécialisés dans ce domaine (pas tous les journalistes, hein !, je vais avoir chaud aux oreilles : mon seul commentateur a été journaliste).

 

Revenons à la saison 4. Elle est très bien disais-je et mérite largement le détour contrairement à la plupart des âneries que l’on nous propose.

Il y a un nouveau personnage clé que nous allons appeler ici « le grand barbu » pour éviter de spoiler. Il occupe une place très importante au sein de la famille qui nous est chère, celle d’Irène et de Tirso, des enfants de ce dernier, de la mère du compagnon d’Irène et compagne de Tirso, de la compagne de la mère d’Irène fille de Tirso commissaire de police dans le quartier… Non seulement il a une place dans la famille, mais aussi dans le commissariat, dans la vague de meurtre sujet de la série, dans la « communauté » où évolue tous ces braves gens !

On dépasse largement le cadre des simples coïncidences. Ca en est grotesque. Ca n’enlève rien aux qualités « cinématographiques » de notre série mais ça ôte toute vraisemblance au scénario.

C’est ballot.

 

Remarquez, c’est une raison valable pour ne pas faire de suite…

10 février 2025

Moi, malade ?

 


Je crois bien que j’ai été malade. Il faut que je vous raconte ça au cas où l’un de mes centaines de milliers de lecteurs aurait des compétences médicales et pourrait m’ôter d’un doute. Surtout que je crois battre des records dans le surréalisme vu que j’ai réussi à avoir la chiasse tout en étant constipé. Commençons par cela même si c’est sale : je vous présente par avance mes plus sincères excuses pour cette description qu’il faut bien qualifier de scatologique mais, au fond, on ne rigole jamais autant qu’avec des histoires de cul et de merde ce qui peut d’ailleurs être lié. Dans un sens, d’ailleurs, ça l’est forcément. 

Faisons court. Tous les matins, puis une ou deux fois dans la journée, il fallait que j’aille « brutalement » aux toilettes. Il sortait de mon accorte trou de balle une certaine quantité de matière assez molle puis, plus rien. Alors que, à mon habitude, je chie suffisamment assez pour isoler un HLM par semaine. Ce matin, ça allait mieux. 


Le deuxième symptôme est que, dans le blog politique, j’ai été à la limite d’expliquer que les socialistes sont encore plus cons que les insoumis. Admettez que c’est louche. Les socialos sont parfois très cons mais il y a tout de même des comparaisons peu crédibles. Ce matin, ça allait également mieux mais j’avais les neurones qui se mélangeaient trop pour pondre un raisonnement cohérent comme je fais généralement quand j’écris à jeun mais pas trop tout de même. 


Le troisième, évidemment le plus louche, est que j’ai arrêté d’aller au bistro « spécifiquement ». C’est à dire que je n’y allait plus que quand je revenais du bureau ou que j’avais une course à faire. C’est ainsi que, entre mercredi et hier, dimanche, je ne suis sorti qu’une fois un soir, vendredi, et c’était parce que je devais passer à la pharmacie. Ce soir-là, je n’avais bu que trois pintes. Je suis évidemment aller trois les midis dans mes bistros préférés parce qu’il fallait bien que je mange mais je n’avais plus de plaisir à prendre l’apéro avec les copains. 


Ainsi, j’ai passé beaucoup de temps à la maison à ne rien faire, en dehors des heures de travail. Vendredi soir à la maison de bonne heure. Samedi et dimanche, entièrement à la maison sauf deux ou trois heures à la maison. Tout cela joue sur mon sommeil. Cette nuit, par exemple, je n’ai dormi que par intermittence. Mais j’ai réussi à me lever la tête dans le cul (sans rapport avec les problèmes fécaux décrits plus haut) ce qui fait que je suis resté dans un état second jusqu’à l’heure de quitter le bureau. 


Le tout est complété par un gros rhume. Je n’ai pas arrêté de me moucher. Sans compter la toux et les problèmes respiratoires ou cardiaques qui reviennent périodiquement (sans commune mesure avec ce que j’ai connu avant la pose du stent mais tout de même bien chiant vu que je crains parfois une rechute !). 


Un dernier symptôme est que je n’ai fait aucune publication dans les réseaux sociaux, que ce soit pour des histoires personnelles ou pour insulter des gens. J’ai repris dans la journée. 


Et ce soir, tout va bien ! Dans la journée, je suis allé aux toilettes. J’ai failli appeler les collègues pour leur montrer le résultat, tellement j’étais fier. 

Et depuis le retour du bureau, je bois des pintes… Quatre avant la rédaction de ce billet. Deux pendant. Et la soirée n’est pas finie. 


Faut-il que je consulte un médecin (autre qu’un psychiatre !) ?

01 février 2025

Le TGV, le chauffage, la vie, la pute

 


J’aime bien ma vie. Je la partage entre Loudéac et le Kremlin-Bicêtre. J’aime bien ces deux patelins mais la maison de Loudéac fait 132m2, sans compter les dépendances et mon appart de Bicêtre 48… Je dois avouer que je vendrais bien l’appart si je n’étais pas obligé de revenir à Paname pour le travail. J’essaie d’alterner : dix jours dans un coin, dix dans l’autre (souvent, je suis coincé à Paris à cause de conneries, la dernière fois c’était à cause du vol d’un ordinateur portable au bistro, ce qui m’empêchait de faire du télétravail donc de retourner au bled ; la fois précédente c’était la médecine du travail qui m’avait convoqué ce qui était bien normal vu que mon précédent séjour prolongé à Paris était à cause d’une hospitalisation).

Tout cela me « pousse » à prendre souvent le train mais, avec ces changements de programme successif, je me mélange les pinceaux. Aujourd’hui, je me pointe à la gare de Rennes et le préposé à l’ouverture des portillons pour l’accès aux quais (ces ânes font des portillons mais ajoutent des locdus pour s’en occuper) m’a signalé que ma réservation n’était pas pour aujourd’hui, premier février, mais pour le premier mars. Par chance, il y avait encore des places de libres dans le TGV et j’ai pu faire un changement de billet.

Le plus drôle, dans cette histoire, c’est que la SNCF va me rembourser près de 40 euros. En fait c’est scandaleux. Le billet que j’avais réservé six semaines à l’avance coûte deux fois plus que celui que j’ai pris vingt minutes avant le départ… C’est scandaleux uniquement parce que la SNCF est un service public et ferait mieux d’optimiser les prix pour les pue-la-sueur (une  boite privée pourrait bien avoir le droit de faire des grosses promotions pour optimiser le remplissage des rames mais ayons une pensée émue pour les pauvres qui sont obligés de faire les achats à la dernière minutes pour économiser du pognon et ne peuvent donc pas avoir une planification fiable de leurs voyages).

 

Ca fait presque 40 ans que je multiplie les trajets entre la Bretagne et la région Parisienne. Pendant des années, j’ai voyagé avec ma voiture, j’ai choisi, un jour, de prendre le train de préférence, ensuite, j’ai recommencé la voiture puis j’ai arrêté de prendre la mienne et j’ai préféré la location. Ces changements ont différentes explications, la fatigue, l’humeur, la possibilité de prendre des congés, l’organisation des transports en car en Bretagne, la proximité de mon bureau avec l’appartement…

Chaque période a duré cinq ou dix ans mais, cela dit, ça fait maintenant 10 ou 15 ans que je préfère le train. Quand le télétravail est « arrivé » (vers 2017), il me fallait déclare à la boite un lieu de travail répondant aux normes diverses et assuré, j’ai choisi d’aller chez ma mère, pour des week-ends de trois jour, voyageant le jeudi et bossant le vendredi.

Plus tard, on a eu le confinement. Au début, j’étais dans l’appartement mais, au bout de deux mois, je ne supportais plus. J’ai commencé à faire de longues périodes à la maison. C’était très bien pour ma mère, j’étais souvent près d’elle. Ensuite, j’ai eu ma maladie aux poumons et ma boite ne voulait plus que je prenne le métro. Je suis donc resté plus longtemps à Loudéac et, de fil en aiguille, j’ai fini avec le rythme actuel : dans la mesure du possible, un changement de résidence tous les dix jours. Ca me permettait d’aller les lundis et mardis au bureau, deux semaines de suite, et de sécher les deux jours de « bureau obligatoire » une semaine (toutes les trois, donc, si vous avez suivi).

Puis ma mère est morte ce qui ne change rien d’autant que j’ai fini par devenir propriétaire de la maison.

 

Dans cette période, j’ai pris l’habitude de faire les « allers » (de Paris à Saint Brieuc puis en car à Loudéac) les mercredis et jeudis et de revenir à Paris les samedis. Tout un tas de raison ! Mon dernier changement d’habitude est assez récent : je ne change plus à Saint-Brieuc mais à Rennes. Le trajet dure un peu plus longtemps mais, en passant par Saint-Brieuc, je loupais souvent la correspondance et devait prendre le car suivant ce qui, en fin de compte, augmentais la moyenne des temps de trajet…

Je m’égare (Montparnasse, bien sûr !).

La mort de ma mère a eu une conséquence : il a fallu que je commence à payer les factures pour les deux « résidences » et, bien que faisant partie du « dernier décile » (voire de sa deuxième moitié), ça a mis à mal mes finances… Je n’allais pas arrêter de dépenser une fortune au bistro ou aller au boulot avec les salauds de pauvres qui puent dans le métro et arrêter le taxi. Ma première mesure d’économie a été de couper le chauffage à Bicêtre pendant mes absences prolongées. C’est de la pure connerie, les économies sont dérisoires dans l’immensité de mon budget… Disons que c’est psychologique.

 

Par ailleurs, une des raisons qui m’ont poussé à faire le trajet « retour » le samedi après-midi est que je pouvais ainsi aller au bistro le samedi soir (ça aurait pu être le dimanche mais j’aime bien glander un peu dans l’appartement sans compter que je n’aime pas trop picoler fort la veille des lundis au bureau : il faut que je parte de la maison vers 7h ; si je pars une heure plus tard, je perds une bonne demi-heure dans les transports). Avec mes horaires actuels, je quitte Loudéac à 13h35 ce qui me va très bien. Partir plus tôt fait que je suis à la bourre pour le déjeuner et la vaisselle. J’arrive à Paris un après 17h (c’est pas mal, non ? Trois heures et demie de trajet donc une correspondance avec de la marge…). Ca me pousse à Bicêtre vers 17h30. Donc à l’Amandine. Et à la Comète vers 20h. Donc à la maison vers 22h.

 

Et bien, PUTAIN DE BORDEL, j’en ai un peu marre d’arriver dans un appartement non chauffé. Ca caille drôlement. La solution idéale serait que je puisse prendre une cuite entre 17h30 et 22h mais avec mon niveau de résistance, je ne peux pas.

30 janvier 2025

Au boulot, on vieillit aussi !

 


Par le plus grand des hasards (nous avons changé de boites plusieurs fois tous les deux), je bosse maintenant en relation (distante) avec un ancien collègue. J’avais 27 ans et lui 25 (j’avais commencé à travailler à 21 et lui en était à son premier poste donc la différence d’expérience était importante alors, que 30 ans plus tard, ça parait dérisoire).

Il n’arrête de ponctuer les réunions (celles en petit comité, du moins) d’anecdotes à mon sujet, pour cette période ! Je suis ainsi décrit comme un type désinvolte, plaisantant tout le temps mais très bon et très rapide pour le boulot.

Ce qui fait toujours plaisir à entendre. Sauf pour mes chevilles.

 

Trente ans après, je n’ai pas trop changé. Côté technique, j’ai perdu des compétences et de la réactivité face aux petits jeunes. Mais il y a le reste… Et comme disais mon frère, récemment, à 60 ans, ça commence à casser les burnes de jouer au geek.

Je plaisante toujours autant mais mes vannes ne sont plus réservées à un cercle restreint ce qui provoque parfois des réactions crispées de la part « d’auditeurs » qui se prennent au sérieux.

Enfin, je crois que ma désinvolture s’est transformée en une espèce de je-m’en-foutisme (ce qui n’est pas très grave : je suis payé pour faire un boulot et j’essaie de le faire au mieux. Disons que, quand un truc ne va pas, je fais tout pour « rétablir » mais, au fond, je m’en fous et peut déconner avec les pires calamités qui peuvent nous arriver).

 

A part ça, en discutant avec des collègues, hier, je me suis rendu compte que je bossais depuis plus de 20 ans (21 et deux mois, je crois) avec la même cheffe (et à proximité de deux autres collègues), ce qui ne m’était évidemment jamais arrivé vu que ça fait plus de la moitié de ma carrière !

Je pense qu’on arrive très bien, à ce stade, à juger les qualités et les défauts de l’autre… D’ailleurs, si elle me garde avec elle, c’est bien parce que je lui suis utile même si elle est exaspérée par mes jeux de mot et la désinvolture dont je parlais. Je ne peux évidemment pas parler de ses qualités et défauts ici mais je crois, par exemple, que sa pensé est adaptée à mes conneries. Par exemple, quand elle me donne un nouveau boulot à faire, je réponds généralement quelque chose comme « mais on s’en fout et ils nous font chier »… Mais elle sait très bien que je vais retrousser les manches immédiatement.

C'est un peu comme sur le blog politique : je me fous à peu près de tout mais je fais des billets quand je suis énervé par des sujets.

 

Il n’y a pas de mal à dire du bien de soi…

25 janvier 2025

J'ai acheté un Air Fryer !

 


Un copain me demandait, dans Facebook, pourquoi j’ai acheté un « Air Fryer » vu qu’on peut tout faire avec le four. Je n’ai pas vraiment de réponse à part que je voulais tester. A l’usage, il ressort que c’est bien pratique ! Par exemple, ce midi, je l’ai utilisé pour cuire des œufs durs. Treize minutes à cent quarante degrés et c’est parfait. Une minute de plus aurait été possible compte tenu qu’il aurait fallu qu’ils soient bien cuits pour ce que j’allais en faire (des œufs mimosa au saumon ; j’ai eu du mal à les écaler comme un enfant de cœur proprement).

Sinon, je l’utilise presque tous les jours pour cuire ma pitance de célibataire du soir (des plats préparés) : c’est parfait. Encore une fois, le temps de cuisson devra être adapté au gré des expériences…

 

Avant-hier, j’ai fait des espèces de frites. C’était parfait. Ce ne sont pas vraiment des frites mais on s’en rapproche.

La veiller, j’avais fait un rôti de bœuf avec des pommes de terre en improvisant totalement la recette (on fait cuire les pommes de terre à 200 degrés pendant un quart d’heure, on mélange, on pose le rôti dessus et on remet pour quinze nouvelles minutes. C’était bon mais j’avais sans doute trop épicé les patates.


Vous devriez en acheter un. Ce n'est pas cher du tout. La difficulté est qu'il faut de l'espace sur les plans de travail. J'ai sacrifié la friteuse qui ne me servait jamais et, de toute manière, les frites sont bien meilleures dans certains restaurants, comme l'Amandine. Certains conseillent d'en prendre un double mais le prix est à l'avenant... et surtout l'occupation des plans.

L'usage est simplissime (même s'ils auraient pu faire un mode d'emploi). Il y a des modes de cuissons préprogrammés ou on peut choisir un temps et une température. 

 

Il fallait que ça soit dit d’autant que je suis dans une période où j’ai tendance à glander dans les trois blogs.