J’avais commencé à regarder Yellowstone sur Netflix il y a
quelques mois. J’avais trouvé cela tellement chiant que je n’avais pas fini le
premier épisode. Il faut dire que ces grandes sagas de ces familles riches et
américaines ne sont pas pour moi. Des histoires de cul à la con, un culte de la
famille, un autre des riches avec du personnel (mais sans famille…) dévoué et avec
des batailles d’hommes d’affaire et de politiciens véreux, souvent via des avocats…
Tout cela est bien gonflant ! Dans ce domaine, seuls les « romans
historiques » sont admissibles.
Là, le héros, le patriarche, est propriétaire du plus grand
ranch du Montana (à moins qu’il s’agisse des Etats-Unis, du monde ou de l’univers)
où il pratique l’élevage de bovins éduqués en plein air grâce à des chevaux
bien montés par des cowboys (je ne sais pas s’ils sont bien montés, eux) qui n’hésitent
pas à se battre ou à révolvérisé des méchants… Au moins, elles mettent du
piquant, ces scènes de vague violence où l’on se demande si des mômes ne vont
pas être génocidés par erreur.
Cette histoire est complétée par des indiens qui valent mieux
que deux tu l’auras dument vêtus en costumes de notre époque et bien de chez
nous pour revendiquer leurs terres ancestrales volées par la famille du méchant
patriarche et le retour aux traditions d’antan voire aux pléonasmes. Les entreprises
financières cotées en bourse veulent également récupérer les terres pour faire un
aéroport, des pistes de ski, des casinos et plein de jolies choses qui permettront,
l’honneur est sauf, de créer 5000 emplois. Des alliances de circonstances sont
créées entre les uns et les autres au point qu’on ne sait plus qui est copain
avec lui mais tant pis.
Et dans la famille unie dont un des fils est avocat et la
fille femme d’affaires incompréhensibles et ils ne peuvent pas se blairer tandis
que le fils veut devenir cowboy mais ne supporte pas l’idée de fortune
familiale.
De toute manière, je peux spoiler n’importe quoi vu les
méandres des scénarios qui nous font se demander si les auteurs n’ont pas abusé
du bourbon.
Mais, si je peux en dire autant, c’est bien évidemment parce
que j’en ai vu plus que la première moitié du premier épisode. Pour tout
avouer, je crois bien que je viens de commencer la quatrième saison.
C’était une grosse paire de semaine : j’allume ma télé
et constate qu’une nouvelle série est disponible 1883. Ca se passe dans le
grand ouest américain à la fin de l’avant-dernier siècle. C’était donc un
western que je me suis dit et j’ai donc décidé de le regarder. Je dois avouer
que le début m’a bien plus (pas la séquence pré-générique qui perturbe un peu)
et que la suite ne pas trop énervé même si parfois un peu trop gnangnan.
Des belles batailles à coup de fusils et de révolvers, des
belles chevauchées, des indiens, des cowbows, une caravane de « migrants »…
1883 est en fait un préquel de Yellowstone. Elle raconte
comment les ancêtres du patriarche sont arrivés dans ce coin du Montana. Il y a
une autre préquel, d’ailleurs, qui se passe à l’époque de la prohibition mais il
n’est pas disponible dans mes abonnements sur ma télé plate.
Je conseille donc à mes honorables lecteurs de regarder 1883
(je ne déconseille pas Yellowstone : c’est une série à succès ce qui veut
dire qu’elle plait à beaucoup…).
Hier, je suis revenu en Bretagne après 10 jours d’absence. J’ai
repris Yellowstone en arrivant, histoire de me décontracter avant d’aller au
bistro de reprendre le boulot. J’ai abandonné pour aller bosser, tant ça m’a
gonflé ! Le soir, quand même, je m’y suis remis et j’ai réussi à rentrer
dedans…
Il y a un truc qui m’avait marqué lors des tous premiers épisodes.
Le rôle du patriarche est tenu par Kevin Costner et c’est une raison valable
pour regarder la série. C’est tout de même un sacré acteur même s’il n’en fait
pas toujours trop. La dernière fois où j’ai parlé d’une série, elle était avec
Robert De Niro et, sa seule présence, presque sa seule tête, suffisait à donner
envie de la regarder.
Comme quoi, les acteurs célèbres ont du bon (et ne sont pas
célèbres pour rien).
Cela étant, sous certains angles de vue, Costner ressemble
assez à Bayrou. C’est déroutant, même si l'acteur est moins gros et plus frais.